lundi 18 septembre 2006
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Les tracts électoraux et les affiches sont une denrée périssable, rarement conservés et pourtant très révélateurs d'une époque, d'une ambiance politique, en voici quelques-uns, principalement de Belgique. Contact: tractotheque chez gmail.com. L'utilisation des photos est autorisée, à condition de mentionner la source. En cours de transfert sur Suffrage Universel
source: archives personnelles Les professions de foi étaient envoyées aux électeurs sous enveloppe, je n'ai reçu que celles-ci à l...
4 commentaires:
Article : http://www.dhnet.be/archive/pas-touche-a-la-religion-51b7f2a2e4b0de6db99ae7ac
Article : http://archives.lesoir.be/une-indienne-s-8217-etait-mariee-en-cachette_t-20070817-00CNLQ.html
Pas touche à la religion
Publié le jeudi 07 juin 2007 à 00h00 - Mis à jour le jeudi 07 juin 2007 à 00h00
Une déesse hindoue sur maillots ? Shocking ! Les magasins Dod retirent la marchandise de ses 17 magasins
SAINT-JOSSE Anodin, l'achat d'un maillot de bain ? Détrompez-vous. Pas plus tard que vendredi dernier, le magasin Dod, une enseigne connue sur le territoire de la commune de Saint-Josse a dare dare retiré de sa vitrine un modèle choquant parce que représentant une déesse hindoue...
L'histoire, contée dans les colonnes de nos confrères néerlandophones du Het Laatste Nieuws prend forme le 1er juin.
Vendredi passé donc. Kapoor Chand Prem, président de l'association des commerçants de Saint-Josse, adresse un e-mail à la société anonyme Dod, dépositaire d'une boutique de vêtements au 61, chaussée de Louvain.
Selon lui, la déesse Lakshmi, vénérée par des millions d'Hindous tant pour sa beauté que pour ses connotations de pureté et de fertilité n'a pas à couvrir les bijoux de famille de la gent masculine.
Et celui-ci d'appuyer ses dires des commentaires d'un autre représentant de la communauté hindoue en Belgique signant "un client choqué et irrité".
"Cette pièce de collection est arrivée par hasard sur la devanture", s'explique le grand Patron de Dod, Marc Kissous. "Nous achetons des stocks, dans ce cas-ci sans doute fabriqués en France. Il y avait à peu près dix pièces. Que nous avons ôté dans l'heure de la vente."
Plus loin, il stipulera n'avoir voulu offenser personne. Des excuses ont, du reste, atterri dans la boîte mails du messager courroucé. Où les vendeurs concèdent, en anglais dans le texte, "n'avoir pas pris conscience de l'origine de l'image".
7,5 euros le maillot
Quant aux vêtements incriminés, ils sont repartis chez l'expéditeur. N'empêche qu'entre-temps, la boutique avait déjà reçu des appels émanant d'Inde pour que ce (joli) maillot de bain pour hommes d'un coût de 7,5 euros quitte l'étalage.
Chez Dod, comme dans la communauté hindoue, on ne badine pas avec la religion. Et encore moins avec ses symboles.
Guy Bernard
Le motif présent sur ce maillot de bain n'a pas plu à la communauté hindoue. Il représente la déesse de la pureté et de la fertilité. (dr)
http://www.nieuwsblad.be/cnt/8d1d5j4b
http://twocircles.net/2007jun04/belgian-firm-withdraws-garment-offensive-hindu-religion.html#.V9xECq3wmM8
http://www.mediawatchwatch.org.uk/2007/06/06/goddesss-pants-removed/
http://archives.lesoir.be/une-indienne-s-8217-etait-mariee-en-cachette_t-20070817-00CNLQ.html
VANDENDRIES,JEAN
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Vendredi 17 août 2007
Waterloo Enlèvement et séquestration : trois ans ferme
Enlèvement, séquestration, traitement inhumain, menaces de mort avec arme, association de malfaiteurs. Ce dossier, traité lors des audiences correctionnelles des 21 et 29 juin, a connu son aboutissement ce mardi.
Sur les bancs de l’accusation, une famille de la communauté indienne sikh de Bruxelles conduite par le père Prem Chand Kapoor, 48 ans, de Wemmel, un de ses fils et des amis qui mirent tout en œuvre pour retrouver, avant de le tabasser et de le séquestrer en Hollande, un autre Indien (24 ans à l’époque) qui avait eu l’outrecuidance de séduire la jeune Renu (18 printemps) mais, surtout, de l’épouser.
Les faits se passaient entre le 11 et le 17 décembre 2003. Le père reçut un SMS de sa fille : « Je quitte la Belgique. Je reprendrai contact vers la Noël. » Les soupçons se portèrent sur Harmohan S. Les jeunes gens s’étaient connus deux ans auparavant mais leur relation n’avait pas été appréciée par les parents de la jeune fille. « Une différence de classe sociale », dira la présidente Joëlle Vandeput, lors de l’interrogatoire d’audience.
Le 12 décembre, Renu quitta donc le domicile parental pour se marier clandestinement. Les jeunes époux louèrent une chambre dans un hôtel de Waterloo. La jeune femme eut envie d’une pizza. Harmohan la quitta pour satisfaire cette envie culinaire. Il ne revint pas.
Prem Chand était parti à la recherche de son gendre avec quelques bras musclés. Il l’aperçut à un feu rouge. Le commando le maîtrisa. Commença alors un calvaire fait de coups, traitement inhumain avec matraque électrique, une arme sur la tempe et, finalement, le transfert dans une usine de Hollande où il passa plusieurs jours avant d’être délivré.
Quatre ans de prison ferme pour le chef Prem Chand Kapoor, trois ans avec sursis pour ses cinq acolytes, telles sont les peines de prison requises alors que les avocats des prévenus parlaient d’une paranoïa collective.
Le jugement est plus clément : trois ans ferme pour le patriarche (récidiviste), deux ans avec sursis pour quatre acolytes, l’acquittement pour le cinquième. Ils verseront douze mille euros à la victime. Réclamée par le ministère public, l’arrestation immédiate de Prem Chand n’a pas été ordonnée.
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