jeudi 4 octobre 2012

Auderghem 2012 - Georges et Eloïse Defosset, 2ème et 4ème génération (Liste du bourgmestre - FDF)

Maïeur transitoire à Auderghem, en attendant Didier Gosuin. Georges Defosset, au nom du frère

Photo P.-Y. Lambert et R. Zegzaoui,
chaussée de Wavre, 2 octobre 2012.
Photo P.-Y. Lambert et R. Zegzaoui, 
chaussée de Wavre, 2 octobre 2012.

Guy Bernard, Le Soir, 19 janvier 1995

Rares sont les vies qu'un seul mot, toutefois réducteur par définition, pourrait résumer. La trajectoire de Georges Defosset est de celles-là: l'adhésion éternelle à ses engagements, le récent bourgmestre faisant fonction d'Auderghem en perçoit mieux que quiconque le sens. Fidélité à ses options politiques, d'abord.

Héritier d'un papa, Siméon Defosset, jadis conseiller communal à Leignon (près de Ciney), le petit Georges avait évidemment de qui tenir. Et comme plus tard, son frère aîné, Léon, se tailla une réputation nationale sous l'étiquette FDF, la route de cet Auderghemois de coeur était toute balisée...

Le déclic, ce seront les grèves de 1960-1961, lorsque le frangin rejoint le mouvement populaire wallon. À partir de là, Georges Defosset cumulera travail aux contributions (où il manipule les chiffres depuis 1950) et militantisme. Ainsi, en 1964, est-il des membres-fondateurs de la section auderghemoise du FDF. Des fondateurs parmi lesquels, aujourd'hui, seuls son grand ami Robert Dept et lui-même occupent encore un poste politique...

Le conseil communal de l'entité, le remplaçant du ministre Didier Gosuin - jusqu'aux régionales de novembre 1995 - le ralliera au soir des élections de 1970. Mais si les amarantes siègent alors dans l'opposition, ce ne sera que pour mieux asseoir leur majorité absolue en 1976. Et voilà le cadet des Defosset, Auderghemois depuis 1957, promu échevin des finances et des sports. Une double casquette qui, un quart de siècle plus tard, à l'instar de la majorité absolue du Front des francophones, existe toujours. Mayorat faisant fonction en plus. (...)

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