lundi 21 août 2006

Schaerbeek - Liste Demol - Johan Demol (Vlaams Belang)




Saint-Josse vedette d'un meeting du Vlaams BloKKK

Le Soir 06/11/2003 06 h 00

REPORTAGE

A Anvers, mardi soir, le Vlaams Blok a tenu un meeting présenté comme le point d'orgue de sa campagne contre le droit de vote des étrangers. Les chefs de file du parti néofasciste y ont annoncé leur volonté de faire traîner le plus longtemps possible les débats parlementaires. Le but : récolter les fruits de cette obstruction lors des élections du 13 juin. Nous parlerons du droit de vote des étrangers partout, partout, annonce le député Gerolf Annemans, à toutes les portes des usines, dans toutes les boîtes aux lettres, partout où les autres se tairont pour cacher leur trahison.

Un meeting gorgé de la haine de l'« étranger », imprégné des caricatures de l'« invasion ». Un meeting aux discours déchaînés contre Steve Stevaert, président du SP.A, accusé d'utiliser du bétail électoral comme légion étrangère (sic). Les Blokkers ont fait frissonner la salle en évoquant la menace d'un raz-de-marée d'étrangers. Ils l'ont fait tempêter en dénonçant les abus wallons dans la Sécu qui détournent un énorme fleuve de milliards de la Flandre. Plongée.·


Le Soir 06/11/2003 06 h 00

Au Blok, un meeting très ordinaire

BÉNÉDICTE VAES, à Anvers

Salle Harmonie. Drôle de nom pour y tenir un meeting du Blok. Des démocrates ont d'ailleurs tagué sur le porche, jouxtant un petit parc : « Jamais d'harmonie avec le Blok. » Aucune manifestation ne trouble cependant la chaussée de Malines, cette artère bourgeoise d'Anvers.

C'est un meeting blokker comme les autres. Une liturgie très pro, bien huilée, destinée à marteler, jusqu'à l'obsession, l'image d'une invasion étrangère. A susciter la peur, le rejet, la haine de l'autre, ces étrangers qui refusent de s'intégrer, qui refusent de parler le néerlandais, mais qui veulent quand même voter. A faire huer les noms à consonance étrangèrelorsque Filip Dewinter lit les noms de conseillers communaux de Saint-Josse, des Belges originaires du Maroc, de Turquie et du Congo. A faire hurler dans la salle, comme un cri de guerre, Eigen volk eerst (Notre peuple d'abord), Baas in eigen land (Maître chez soi), et Vlaanderen eerst (La Flandre d'abord).

(...)
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l'extrait du discours de Filip Dewinter:
Kameraden nationalisten,

"Wie beweert dat de vreemdelingen - al dan niet genaturaliseerd via de snel-Belg-wet - in ons land en zeker in de grote steden, geen politieke macht van betekenis vertegenwoordigen, weet niet waarover hij praat. Mag ik u een bloemlezing geven van een deel van de namenlijst van de gemeenteraadsleden van de Brusselse gemeente Sint-Joost-ten-Node (in totaal telt Sint-Joost-ten-Node 27 raadsleden) waar het nationale Vlaams Blok-partijsecretariaat gevestigd is ter illustratie meegeven? Zohra Azmani-Matar (Ecolo), Mohammed Azzouzi (PS), Nurinuisa Balci (PS), Ibrahim Erkan (CDH), M'Feddal Ez-Zammoury (Ecolo), Ilunga Kabulu (PS), Ahmed Mouhssin (Ecolo), Nyanga-Lumbala (CDH), Osman Saglam (PS), Abdesselam Smahi (PS), Emir Kir (PS), Nezahat Namli (PS) en Mohammed Jabour (PS). Betreft het hier de gemeenteraad van een willekeurig dorp in Noord-Afrika? Neen, Sint-Joost-ten-Node ligt in het hart van onze Vlaamse hoofdstad Brussel. Als het afhangt van het Vlaams Blok willen we dat graag ook zo houden. Brussel, net als Antwerpen, Gent, Mechelen, Vilvoorde… Vlaams en Europees. Ondanks de Lumbala's, de Zammoury's en Azzouzi's: baas in eigen stad." (MEETING 'GEEN STEMRECHT VOOR VREEMDELINGEN, Antwerpen, 4 november 2003)

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