lundi 11 mai 2009

Bruxelles 2009 - Christos Doulkeridis et Evelyne Huytebroeck (Ecolo)



site officiel du candidat (par ailleurs président du "Parlement francophone bruxellois", une assemblée qui regroupe les députés régionaux bruxellois francophones)

extraits de son interview dans Pan (5 décembre 2006)

Quelle influence vos origines grecques ont-elles pu avoir sur votre vision de la politique ?

La culture très ancienne de mon pays donne beaucoup d’importance à la chose publique. Je suis encore très étonné, à chacune de mes visites en Grèce, de la capacité des gens à prendre en compte l’aspect collectif d’une problématique, et pas seulement par intérêt personnel. Et puis, j’ai vécu avec des parents étrangers à ce pays, ce qui m’a obligé à être en quelque sorte leur porte-parole. Ca m’a permis d’acquérir une parole aisée de représentant.

Quelle attention accordez-vous à la communauté grecque de Belgique ?

Je trouve essentiel, en tant que démocrate, de faire attention aux petites minorités, qui ont beaucoup plus de difficultés que les grosses. Il y a une tendance, qui est dangereuse, de réécrire l’histoire en fonction du poids des communautés. Lorsqu’un pays reconnaît ou ne reconnaît pas certaines choses, uniquement par le poids électoral que représente la communauté, ça c’est un problème.

Y a-t-il eu un génocide arménien ?

Voilà, je considère que ce n’est pas aux politiques de s’exprimer là-dessus ; il y a eu effectivement génocide parce que les historiens le disent et parce que les faits le disent. Et pas parce que moi je le dis, et que ça m’arrange.

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